Long Island ou le contraste des Bahamas

Du 26 au 31 janvier 2014

… Les contrastes des Bahamas

Long Island

Jours 197 à 202

Durant notre traversée, nous sommes surpris par un grain...

26 janvier

Nous quittons notre ancrage de Stocking island vers 7 h 30 en direction de la baie Thompson à Long Island. 

Après une distance parcourue d'environ 35 miles nautiques, nous arrivons dans la baie à 14 h30, heureux de notre segment de navigation. Nous occupons le reste de l'après-midi à nous reposer...

Ce mauvais temps ne fut que de courte durée...

Quelques minutes plus tard... le beau temps était de retour.

Ce n'est pas facile la vie sur un voilier...

27 janvier

En matinée, en compagnie des équipages de Water Music, Océane et Brin de folie, nous partons à la plage sur le côté ouest de l'île. 

Chemin faisant, nous remarquons une végétation abondante qui la diffère considérablement des autres îles des Bahamas. De la verdure à perte de vue... Aussi, à notre grande surprise, notre simple visite à pied vers la plage s'est finalement terminée en une randonnée vers des lieux tout à fait extraordinaires. Des rochers escarpés façonnés par la mer surplombaient une eau azurée nous laissant bouche bée devant un tel panorama. Tout à fait sublime!

Nouvel ami sur notre route

Durant notre visite, un petit crabe s'est trouvé bien mal pris, étonné de notre présence.

Nous terminons notre journée en agréable compagnie en 5 à 7 sur Water Music (Caroline et Michel) avec Isabelle et Pierre-Luc du voilier Océane.

28 janvier

Nous faisons la location d’une mini-van pour mieux découvrir Long island, île d'une longueur de 130 kilomètres. Dès 9 heures, nous sommes au rendez-vous en compagnie des équipiers des voiliers Water Music et Océane.

Ville de Clarence Town

Notre premier arrêt: la visite d'une plantation

Nous sommes reçus par Paul, qui avec grande fierté et passion nous fait visiter sa plantation. Nous écoutons avec intérêt les propos de notre fermier Bahamien. Il nous fait faire le tour du propriétaire nous présentant, un à un, ses végétaux comme si c'était ses amis.

À ma grande surprise, je ne peux que constater l’anarchie de la disposition des végétaux. Ceux-ci sont disposés aléatoirement... où il y a un espace de terre. De ce fait les petites fèves côtoient les bananiers et les plants de maïs sans aucune logique ou structure... La où ça adonne... Un plant de tomates par ci, 1 bananier par là. Peut-être est-ce une nouvelle technique de compagnonnage? Quoiqu'il en soit, ça pousse bien. Aussi, il nous confie avoir perdu la grande majorité de ses plants lors du passage de l'ouragan Sandy en 2012. Il a dû replanter tous ses végétaux.

Attention pour ne pas écraser le plant de tomates...

Tout en poursuivant notre tournée, le très sympathique fermier ne cache pas sa déception de voir qu'il n'y a pas de relève en agriculture. Il regrette de constater le peu d'intérêt de la part des plus jeunes.

Il nous fait déguster une pomme grenade fraichement cueillie de son arbre ainsi que de la noix de coco qu'il cueille lui-même devant nos yeux.

Paul nous fait déguster une pomme grenade de son grenadier

Dégustation d'une noix de coco

Après un bon dîner, nous poursuivons notre visite au Dean's blue hole... Ce trou marin est une grotte submergée ayant une profondeur de 202 mètres. Elle est, de ce fait, le plus profond du monde.

Arrêt à la Flying fish Marina pour dîner.

Luc sur la plate-forme qui s'apprête à plonger dans les abysses du trou bleu...

En arrivant sur le site nous découvrons un endroit grandiose. À nos premiers coups de palmes nous sommes déçus de constater la quantité de déchets qui flottent sur l'eau d'un endroit aussi unique. Ça prendrait une zamboni des mers pour faire un peu de ménage... Quoi qu'il en soit, ce détail n'a en rien altéré notre expérience. Au moment de nager au dessus des parois du trou, nous éprouvons une étrange sensation ressemblant à un vertige. Nous nous retrouvons au dessus du vide d'un trou de 202 mètres de profondeur dont les couleurs passent du blanc au marine... Impressionnant!

 

Luc qui plonge à environ 25 pieds dans le trou bleu (photo de Water Music)

Nous terminons notre journée sur la plage à déguster une bonne Kalik froide…

29 janvier

Nous quittons notre ancrage de Thompson Bay en direction de Calabash bay, une journée parfaite à flirter avec le vent avec nos amis de Water Music. Le bleu azuré de l'eau nous subjugue autant que l'expérience de voile qui est fantastique. 

Water Music sous spi

Nous terminons la journée en bonne compagnie en partageant notre repas avec Caroline et Michel de Water Music.

30 janvier

C'est jour de pêche. Nous partons à la recherche du récif le plus grouillant de vie afin de nous procurer notre souper. Luc, guerrier aguerri, nous ramène une belle prise: un yellowtail snapper de 18 pouces. Quel bon repas nous aurons.

Le pêcheur à l'oeuvre

Belle prise, un Yellowtail snapper

En après-midi, nous partons explorer Cape Santa Maria Beach Resort sur Galliot Cay, non loin de notre mouillage. Un environnement enchanteur... Quel bonheur de croquer dans la vie...

 

31 janvier

Dès 8 heures, nous quittons notre paradis de Calabash bay en direction de Georgetown. Des vents favorables sont annoncés laissant présager une belle journée de voile. 

En effet, c'est sans l'usage du moteur, sous voile seulement, que nous effectuons notre segment de 27 miles nautiques. Des vents du sud est de 15 à 20 nœuds, avec des vagues de 1 mètre, sous un soleil ardent nous poussent à bon port avec une vitesse atteignant jusqu’à 7,5 nœuds. Yahoo ! Éric a tenu la barre sur la majorité du parcours. Par habitude, la ligne est à l'eau dans l'espérance d'obtenir notre première dorade...  Eh non... la dorade ne sera pas au menu ce soir...

Éric à la barre de Léane

Eric doit retourner au Québec aujourd'hui...

Ce fut un bonheur de t'avoir parmi nous. Merci d'avoir partagé notre rêve!

SAGA GUINDEAU

…La réception de notre précieux paquet... notre guindeau.

Prévenus par des amis que notre nouveau guindeau était arrivé à destination, nous nous rendons, tout heureux, au Exuma Market afin d’en prendre possession. Déception... On nous informe que le paquet est présentement à Nassau et que des frais supplémentaire de 36$ sont à payer pour pouvoir libérer notre paquet en provenance de la Floride. Nous tentons de rejoindre un préposé de la compagnie Federal express mais sans succès... nous devrons attendre à lundi pour compléter les démarches puisque les bureaux sont fermés la fin de semaine.

Nous n'avons pas le choix de vivre à la vitesse Bahamienne.